Devenir illustratrice, un choix de vie

Pourquoi ai-je choisi l’illustration en tant qu’art complémentaire à la peinture ? Tout simplement parce que l’idée d’écrire un roman illustré était un de mes projets de longue date. Après avoir cherché une illustratrice et ne pas l’avoir trouvée, j’ai osé me lancer. Cette période a été un peu difficile puisque je ne savais pas trop comment m’y prendre puisque l’illustration est complètement différente de la peinture à l’huile et que je ne voulais pas travailler de façon numérique. Il m’a donc fallu acheter des feutres calligraphiques et des feutres à alcool et me lancer dans mes premiers essais.

illustration le voyage d'alisoha mimo-tsémé

Acheter le matériel et devenir illustratrice

L’illustration demande peu de matériel contrairement à la peinture à l’huile qui implique des pinceaux de qualité, des mediums et des tubes de peinture qui coûtent souvent assez cher. Il suffit de quelques feutres calligraphiques déclinés en différentes finesses de pointes (à partir de 0.03 pour la plus fine d’entre elles) pour se lancer. N’oublions pas non plus un crayon de papier HB pour les premiers tracés et c’est ensuite au tour de l’imagination de travailler. 

On peut choisir de travailler les fonds à l’aquarelle, comme tel est le cas avec l’illustration de gauche du Voyage d’Aliosha, mon roman illustré musical. On peut aussi compléter et coloriser les parties fines à l’aide de feutres à alcool qui permettent un rendu toujours très net. 

Le papier a bien évidemment un rôle primordial dans la création de l’illustration. On peut ainsi choisir un papier lisse pour un rendu ultra net ou, au contraire, un papier à grain qui donne un autre style à l’illustration. En tout état de cause, l’illustratrice choisira toujours un papier suffisamment épais pour éviter que l’encre des feutres à alcool ne le traversent et qu’il supporte également l’eau des aquarelles. 

La création de l'illustration

Le dessin d’une illustration laisse l’entière liberté à l’illustratrice. Celle-ci peut alors choisir son thème, les couleurs, la force du trait et voir dans quel monde elle désire emporter le lecteur.  

Une chose est sûre, l’illustratrice professionnelle ou amateur doit absolument se faire plaisir ! C’est bien là qu’elle trouvera le meilleur moyen de capter l’attention de son public puisqu’elle aura alors plein de choses à partager sur la technique employée, sur le message qu’elle désire faire passer, etc.

Partager et montrer qui l'on est

Je suis bouddhiste depuis des années. j’ai également vécu en Russie. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi d’écrire un roman mêlant à la fois le Tibet, le bouddhisme et la Russie encore Union Soviétique dans mes lignes. D’ailleurs la seconde partie de mon nom d’artiste Tsémé est mon nom bouddhiste, je vous en parle sur la page à propos.

Ce choix m’a également aidé dans mon travail d’illustratrice ! J’ai pu vraiment me faire plaisir en créant ces temples, ces musées ou encore ces magnifiques églises orthodoxes dans mes illustrations. 

Retrouver l’âme de l’illustratrice est primordial. Y voir le message passé, se perdre dans les détails ou essayer de comprendre pourquoi avoir utilisé ici l’encre ou l’aquarelle, tout est possible ! 

mimo tseme illustratrice sainte marie la mer pyrénées orientales

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